7 novembre 2014
Voilà une déficience qui n’est pas rare à notre époque… pas plus que les mythes qui l’accompagnent, parmi lesquels celui qui consiste à dire que ne pas consommer de produits animaux aggraverait la situation !
Quand on a quelques connaissances en nutrition, on s’aperçoit très vite qu’il s’agit là d’une sorte de formatage éducatif puisque ce qui importe c’est le choix et la qualité des aliments du monde végétal… Hélas il faut bien reconnaitre que les choix alimentaires actuels sont majoritairement aberrants, tout autant que le sont d’autres facteurs aggravants (stress, pollutions diverses, densité nutritionnelle réduite des aliments…).
Je me souviens avoir lu l’histoire d’une dame s’étant guérie d’une grave anémie en consommant des quantités importantes d’orties ! Et une autre (celle-ci, m’ayant été racontée en direct par la personne concernée lors de l’une de mes animations) rapportant une guérison d’anémie spectaculaire avec l’algue Klamath… Comme quoi le monde végétal est bien notre meilleur médecin, à portée de main.
Pour illustrer ce sujet vous trouverez ci-après la traduction d’un article écrit par Osha Key sur son expérience professionnelle avec la déficience en fer :
La déficience en fer est le trouble le plus courant et le plus répandu à travers le monde. Selon l’OMS plus de 30% de la population mondiale est anémique, la plupart en raison d’une déficience en fer.
Les femmes, qui ont leurs règles, particulièrement si les règles sont abondantes ont un risque plus élevé d’avoir un taux faible de fer. Selon la Société américaine d’Hématologie, les végétariens et les végétaliens ont aussi un risque plus élevé.
D’après mes connaissances et mon expérience en tant que nutritionniste, ce n’est pas parce qu’il n’est pas possible de trouver suffisamment de fer à travers le mode alimentaire. C’est parce que beaucoup de végans et de végétariens mangent beaucoup trop d’aliments transformés, de fausses viandes, de repas en boites et de desserts.
Être végétalien ne signifie pas nécessairement que votre alimentation est saine.
Suppléments naturels
Il y a trois catégories de composants permettant de guérir une déficience en fer :
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- Manger des aliments riches en fer, tels que les patates douces, les pois, les raisins secs, les dattes, les figues, les mélasses, les artichauts, les citrouilles et les graines de citrouilleIl y a beaucoup d’autres aliments riches en fer, tels que les épinards, les haricots, le tofu et les graines de sésame. Cependant, alors qu’ils contiennent du fer, ils contiennent aussi des substances inhibitrices du fer, par conséquent ils tombent dans la troisième catégorie de composants (voir ci-dessous).
- En consommant des aliments riches en fer, s’assurer de les combiner avec des aliments riches en vitamine C.Dans les études sur les effets de la vitamine C sur l’absorption du fer, 100 mg d’acide ascorbique augmentent l’absorption du fer dans un repas particulier de 4,14 fois. Les aliments riches en vitamine C comprennent : les agrumes, les mangues, les kiwis, les papayes, les ananas, les melons, les poivrons doux, etc.
- Éviter les substances qui inhibent l’absorption du fer au moins 3 heures avant de consommer des aliments riches en fer.Ces substances comprennent :
- aliments riches en calcium – produits laitiers, poissons, tofu, brocoli, noix, figues, etc…
- Oxalates – épinards, kale, noix, betteraves, origan, basilic, fraises
- Polyphénols – pommes, menthe, noix de Grenoble, framboises, mûres
- Œufs (en raison d’un composant nommé phosvitine qui inhibe l’absorption du fer)
- Café, thé et cacao (chocolat)
- Phytates – produits du soja et farines de céréales complètes, haricots secs, graines de sésame, lentilles et pois, céréales complètes.
Suppléments naturels
L’une de mes clientes a eu une déficience en fer depuis son enfance et pensait que rien ne pourrait l’aider. Elle avait essayé différents suppléments et même mangé énormément de viande. Il est assez intéressant de noter que son fer a grimpé quand elle a décidé d’abandonner la viande et de devenir vegan…
Je lui ai établi un programme alimentaire concentré sur les aliments riches en fer et en vitamine C, avec des combinaisons et des moments de consommation précis. Parce que, bien qu’elle prenait des quantités de fer, son corps ne l’absorbait pas efficacement.
Ensuite j’en suis arrivée au programme de supplémentation :
prendre une c. à café de spiruline (qui est bourrée de fer) et une c. à café de baies crues de Camu camu bio (contient d’énormes quantités de vitamine C), soit avec une eau citronnée, soit avec un smoothie aux fruits dans la matinée.
(Note : je n’ai aucun intérêt lié à ces produits. Ce sont ceux que j’utilise et que je recommande à mes clients, mais soyez libre de faire vos propres recherches et de trouver une marque différente de spiruline ou de baies de camu camu !)
Ma cliente a suivi le protocole durant quatre mois et ses niveaux de ferritine ont grimpé de 8,18 ng/mL à 23,17 ng/mL (la norme pour les femmes étant 12-150 ng/mL).
Son médecin ne pouvait pas croire ces chiffres et lui a demandé si elle faisait des injections de fer. En tant que nutritionniste holistique, j’essaie d’utiliser des aliments complets pour soigner toutes les déficiences pour autant que cela soit possible. Cependant, dans certaines situations des suppléments naturels peuvent également aider.
Si vous avez une déficience en fer, j’espère que ces quelques trucs vous aideront à aller mieux.