Ce que nous rapporte là Nick Polizzi est, et en tous cas devrait être, ce qu’enseignent tous les guides spirituels du monde, dans toutes les traditions. Ceux qui vous aident à vous connaitre avant que vous puissiez, si vous en avez le souhait, changer et évoluer vers le meilleur niveau de vous-même…
Voici donc ce que cet auteur a écrit :
Il y a quelques années un chamane du Honduras m’a enseigné une technique extrêmement utile pour dissoudre le stress et l’anxiété. Cela a eu un effet plutôt profond sur ma vie et aujourd’hui j’aimerais la partager avec vous.
Comme beaucoup de la sagesse venant des cultures indigènes, cet enseignement a commencé avec l’observation de la nature. Comme nous étions assis ensemble, le guérisseur me demanda ce que je pensais des cerfs. Oui, nos amis à quatre pattes qui gambadent dans la forêt.
Il m’expliqua qu’ils sont des animaux ayant un pouvoir puissant et ont un grand rôle de modèle pour nous humains.
« Un cerf sait qu’il est un cerf. Il n’a aucun conflit intérieur sur son passé, son but, ses besoins, ou sa destinée. Il vit dans l’instant et est 100% ingénieux à tout moment, minute après minute, ses sens totalement éveillés, sa concentration pure et non encombrée. »
Pouvez-vous dire que vous passez la plus grande partie de vos journées de cette façon ? Ou même juste une heure ? Certains pourraient argumenter que cela n’est pas possible dans le monde actuel.
Alors que nous pouvons ne pas être capable de vivre complètement libérés et avec l’esprit ouvert comme nos congénères à fourrure, nous POUVONS commencer à nourrir des espaces plus longs de cette pureté dans nos vies.
Comment le faire ?
Une technique ancienne :
La pratique ci-dessous consiste seulement à remarquer et à prévenir votre déraillement mental et émotionnel.
Qu’est-ce que je veux dire par « déraillement » ? Je parle de tous les moments où vous vous autorisez à être distrait par les pensées qui ne vous sont pas utiles.
Par exemple, vous vous réveillez et avez une belle matinée jusqu’à ce que vous saisissiez un coup d’œil de vous-même dans le miroir et notez quelque chose que vous n’aimez pas. « Oh, je deviens… (remplissez les pointillés par votre propre rogne envers vous-même : vieux, gros, maigre, chauve, moche, pâle, stupide…). »
C’est là le signal lumineux du détour qui va vous stopper sur votre chemin paisible et va vous engager dans l’auto-analyse négative. La plupart du temps nous ne notons même pas ce « signal routier » ; nous quittons immédiatement l’autoroute pour nous jeter vers la vallée de la spirale descendante.
Ce peut être un dialogue de 5 à 10 minutes avec vous-même, chargé de basses pensées qui vont saper votre énergie pour une heure et parfois pour toute la journée.
Le miroir est juste un exemple, mais cela peut aussi être un appel téléphonique, un message écrit, un inconvénient mineur qui déclenche une réponse de stress ou de pensées excessives dans un cerveau surchargé au lieu d’être simplement dans le moment présent.
Il y a tant de façons d’en arriver là, mais la façon est la même : le déraillement.
Quand vous commencez à travailler dessus vous commencez à voir ces détours mentaux pour ce qu’ils sont réellement : les barres invisibles d’une cage emprisonnant votre Être véritable.
Voici comment on m’a enseigné à surmonter ces pièges sournois et à briser les chaînes :
- Prenez une heure dans la journée. Pas besoin d’être dans le silence ou sans occupation. Cette pratique est meilleure durant la vie active quotidienne. Vous pouvez être au travail, avec votre famille, en train de faire les tâches ménagères, en randonnée, la seule chose qui importe est que vous entamiez cette heure dans un état d’esprit positif et joyeux.
- La pratique est simple. Tout ce que je vous demande de faire est de traverser la vie durant les prochaines 60 minutes, en demeurant aussi paisible que vous le pouvez. Le seul travail que vous avez à faire est d’être attentif à vos pensées et de noter doucement chaque moment où vous glissez dans le bavardage intérieur négatif ou que vous êtes en train de dérailler.
Ce moment de déraillement n’a pas besoin d’être important pour être noté, il peut être très subtil comme un jugement de 2 secondes ou un bref moment d’anxiété.
Pour être clair, cette pratique ne consiste pas à travailler avec le schéma de la pensée négative. Nous faisons simplement l’inventaire de ce qui se passe au cours d’une heure de notre vie quotidienne. Plus vous pouvez être neutre émotionnellement, plus vous recueillerez d’informations.
Le chamane m’a donné ce petit bout de sagesse avant que je commence :
« Nous regardons nos pensées comme un enfant sur la berge d’une rivière regarde ce qui flotte. Curieux, enjoué même, mais sans attachement.«
Vous pouvez avoir envie d’écrire ces déclencheurs négatifs de façon à travailler dessus plus tard, mais cela relève de votre choix
Cette habitude de vie m’a aidé de deux façons majeures :
- Ces points de rupture quand nous avançons dans notre vie sont de formidables portes d’entrée pour un plus profond travail intérieur PLUS TARD.
- Le simple acte d’observer et de prendre conscience de vos « déclencheurs » avec un œil ouvert et neutre peut les guérir d’une façon que votre cerveau ne peut pas quantifier. La lumière de la conscience est guérisseuse par elle-même.
Si vous vous sentez prêt j’aimerais vous mettre au défi de vivre l’une de ces heures d’auto-découverte. Tout le monde peut le faire et les bénéfices pour le corps et l’âme peuvent être extraordinaires.
Oui, c’est un travail. Mais c’est l’un des travaux les plus gratifiants que je connaisse. Êtes-vous d’accord ?
(Article traduit de Nick Polizzi)